
Limite n°1 : le manque de réalisme
Nous l’avons tous vécu : les situations simulées ne reflètent pas toujours la réalité ou alors de manière très simplifiée… À la clef ? le risque associé que les étudiants ne les prennent pas vraiment au sérieux. L’apprenant SAIT qu’il est en train de participer à une simulation et peut être conscient de l’absence de conséquences réelles. Cela réduit son implication émotionnelle dans la situation et limite sa prise de risque ou son engagement cognitif… sans parler de la peur du regard de l’autre ou bien encore du sentiment désagréable d’être en train de jouer la comédie… autant d’éléments qui limitent l’apprentissage !
Limite n°2 : l’absence de contexte
Trop souvent décontextualisés, ces exercices ne permettent pas suffisamment aux apprenants d’en comprendre la pertinence… ce qui limite nettement le transfert d’apprentissage des compétences travaillées dans un contexte professionnel réel.
Limite n°3 : Difficulté à évaluer les compétences
Trop souvent subjective et dépendante des perceptions et des opinions du formateur ou de l’évaluateur, l’évaluation des compétences acquises s’avère particulièrement complexe dans les exercices de mise en situation classique… sans compter le fait que rien n’assure qu’elles soient réellement celles qui vont s’avérer nécessaires pour réussir dans un environnement professionnel réel !
Limite n°4 : quantité et qualité faible, retours d’expérience
Vous le savez ces exercices sont particulièrement coûteux en termes de temps et de ressources, et de fait il est complexe de fournir la quantité et la qualité des retours d’expérience indispensables aux étudiants alors même qu’ils sont pourtant essentiels pour s’améliorer et corriger les erreurs éventuelles.
